De «Basta» à l'IGPN et l'IGGN, le difficile décompte des décès liés aux forces de l'ordre

Depuis quelques années, la question des décès liés aux forces de l'ordre fait couler beaucoup d'encre en France. Entre les manifestations, les violences policières et les bavures, il est devenu difficile de savoir combien de personnes ont réellement perdu la vie aux mains de nos chers gardiens de la paix.

Les médias alternatifs, tels que «Basta», ont bien tenté de tenir un décompte précis de ces décès, mais ils se sont vite retrouvés dépassés par la tâche. Entre les chiffres qui ne cessent d'augmenter et les autorités qui minimisent les faits, il est devenu impossible de distinguer le vrai du faux.

Face à cette situation, le gouvernement a décidé de prendre les choses en main en créant deux nouvelles institutions : l'IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) et l'IGGN (Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale). Leur mission ? Faire la lumière sur les décès liés aux forces de l'ordre et rassurer la population.

Mais voilà, ces deux institutions se sont rapidement retrouvées débordées elles aussi. Entre les dossiers qui s'accumulent, les enquêtes qui n'avancent pas et les témoignages qui se contredisent, il est devenu impossible de démêler le vrai du faux.

Les familles des victimes, quant à elles, sont livrées à elles-mêmes. Entre les condoléances hypocrites des autorités et les promesses non tenues, elles se sentent abandonnées et démunies. Certaines ont même décidé de créer leurs propres associations pour faire entendre leur voix.

Et pendant ce temps, les chiffres continuent d'augmenter. Chaque semaine, de nouvelles affaires éclatent, de nouvelles victimes sont déplorées. Mais personne ne semble réellement s'en soucier. Les médias préfèrent parler des dernières frasques de nos politiciens, pendant que les familles pleurent leurs morts.

Alors, que faire face à cette situation ? Peut-être devrions-nous demander aux forces de l'ordre de faire preuve de plus de retenue dans l'exercice de leurs fonctions. Peut-être devrions-nous demander aux autorités d'être plus transparentes et de prendre leurs responsabilités. Ou peut-être devrions-nous tout simplement arrêter de compter les morts et agir pour que cela cesse.

En attendant, le décompte des décès liés aux forces de l'ordre reste un véritable casse-tête. Entre «Basta», l'IGPN, l'IGGN et les associations de victimes, personne ne semble vraiment savoir combien de vies ont été brisées. Alors continuons à nous battre pour la vérité, même si elle semble de plus en plus difficile à trouver.