La France est un pays de liberté, de démocratie et de droits de l'homme. Du moins, c'est ce que nous aimons penser. Mais parfois, la réalité nous rattrape et nous rappelle que la justice n'est pas toujours aussi juste qu'elle le prétend.
Prenez par exemple la récente marche pour Adama Traoré. Une marche pacifique pour demander justice pour un jeune homme décédé lors d'une interpellation policière. Une marche qui aurait dû être un symbole de solidarité et de lutte contre les injustices. Mais non, la justice a décidé d'interdire cette marche au nom de l'ordre public.
Et pourtant, dans le même temps, la justice a autorisé la réunion de tous les Jean Bonbons. Oui, vous avez bien entendu. Les Jean Bonbons, ces individus qui se réunissent pour célébrer leur amour des bonbons, ont obtenu le feu vert de la justice pour se rassembler en toute tranquillité.
Alors, permettez-moi de comprendre. Une marche pour demander justice pour un homme décédé dans des circonstances douteuses est interdite au nom de l'ordre public, mais une réunion de personnes qui partagent leur passion pour les bonbons est autorisée ?
Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que les priorités de la justice sont quelque peu... déconcertantes. Peut-être que les bonbons sont une menace pour l'ordre public, qui sait ? Peut-être que les Jean Bonbons ont l'intention de lancer des bonbons explosifs sur les forces de l'ordre ?
Et que dire des autres rassemblements autorisés ? Les réunions de fans de fromage, les manifestations pour la sauvegarde des escargots, les regroupements de passionnés de tricot... Tous ces événements ont reçu le précieux sésame de la justice, pendant que la marche pour Adama Traoré était condamnée à rester dans les méandres de l'illégalité.
Il est clair que la justice a ses raisons que la raison ignore. Ou peut-être que la justice a simplement un sens de l'humour très particulier. Peut-être que les Jean Bonbons sont une menace bien plus grande pour la société que la quête de justice pour un homme décédé.
En tout cas, une chose est sûre : la France est un pays où les bonbons ont plus de droits que la justice.