«On est maudits !» : au Vernet, la disparition d'Émile réveille les plaies d'un village frappé par les drames

Au Vernet, petit village pittoresque du sud de la France, la vie s'écoule paisiblement, rythmée par les cloches de l'église et les discussions animées à la boulangerie. Mais récemment, un événement tragique est venu troubler cette tranquillité : la disparition mystérieuse d'Émile, le chat du maire.

« On est maudits ! » s'exclame Gérard, un habitant du village, les larmes aux yeux. « C'est le dernier coup dur pour notre communauté déjà frappée par les drames. » Et il n'a pas tort. En effet, le Vernet a connu son lot de malheurs ces dernières années.

Tout a commencé avec l'effondrement du pont qui reliait le village au reste du monde. Les habitants se sont retrouvés coupés du monde pendant des semaines, obligés de se nourrir exclusivement de fromage de chèvre et de vin local. Une épreuve difficile pour certains, mais une véritable aubaine pour les amateurs de fromage.

Ensuite, il y a eu cette épidémie de moustiques mutants. Les habitants ont dû se barricader chez eux, armés de raquettes électriques et de sprays anti-moustiques. Certains ont même dû abandonner leur maison, envahie par ces créatures sanguinaires. Mais bon, au moins ils n'avaient plus besoin de se préoccuper des piqûres de moustiques classiques.

Et comme si cela ne suffisait pas, le Vernet a également été touché par une série de phénomènes météorologiques étranges. Des pluies de grenouilles, des tempêtes de grêle en plein été, et même une tornade qui a emporté la statue du fondateur du village. Les habitants ont dû faire preuve d'une grande résilience pour surmonter ces épreuves.

Mais la disparition d'Émile, le chat du maire, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les habitants sont convaincus que le village est maudit, victime d'une malédiction ancestrale. Certains ont même commencé à organiser des séances de spiritisme pour tenter de communiquer avec les esprits et trouver une solution à leur malheur.

« On est prêts à tout pour rompre cette malédiction », déclare Sophie, une habitante du village, en brandissant une bougie et une planche de Ouija. « Si les esprits veulent notre fromage de chèvre en sacrifice, nous le leur offrirons ! »

En attendant, les habitants du Vernet continuent de vivre dans la crainte du prochain drame qui pourrait s'abattre sur leur village. Ils ont même commencé à ériger des statues de saints protecteurs à chaque coin de rue, espérant ainsi apaiser les forces maléfiques qui les tourmentent.

Alors, si vous cherchez un endroit où vivre paisiblement, loin des tracas du quotidien, évitez le Vernet. Car ici, les plaies sont encore vives et les malheurs semblent s'abattre sans relâche. Mais bon, au moins, il y a du bon fromage de chèvre.