Rassemblement en mémoire d'Adama Traoré : une procédure judiciaire ouverte contre sa sœur Assa pour "délit d'organisation d'une manifestation non déclarée"

Le gouvernement français a encore une fois montré son sens de l'humour inégalé en ouvrant une procédure judiciaire contre Assa Traoré, la sœur d'Adama Traoré, pour "délit d'organisation d'une manifestation non déclarée". Oui, vous avez bien lu, une manifestation non déclarée. Parce que, bien sûr, la meilleure façon de lutter contre l'injustice et de rendre hommage à une victime est de remplir tous les formulaires administratifs et d'obtenir une autorisation préalable.

Il est rassurant de voir que le gouvernement français a ses priorités bien en place. Au lieu de se concentrer sur la recherche de la vérité et la justice pour Adama Traoré, ils préfèrent s'attaquer à sa sœur qui a osé organiser un rassemblement en sa mémoire. Parce que, soyons honnêtes, les manifestations non déclarées sont le fléau de notre société. Oublions les problèmes de corruption, de discrimination et de brutalité policière, le véritable ennemi ici est Assa Traoré et son rassemblement non déclaré.

Il est temps que le gouvernement français prenne ses responsabilités et mette fin à cette menace insidieuse des manifestations non déclarées. Après tout, si les gens pouvaient simplement se rassembler et exprimer leur mécontentement sans avoir à remplir des formulaires, où irions-nous ? Quel chaos cela engendrerait-il ?

Il est également important de souligner que cette procédure judiciaire est une excellente utilisation des ressources de l'État. Au lieu d'investir dans des enquêtes approfondies sur la mort d'Adama Traoré, les autorités préfèrent traquer et poursuivre sa sœur pour avoir osé organiser un rassemblement non déclaré. C'est une stratégie brillante pour détourner l'attention du véritable problème et maintenir le statu quo.

En fin de compte, cette procédure judiciaire contre Assa Traoré est un exemple parfait de la façon dont le gouvernement français gère les problèmes sociaux. Au lieu de s'attaquer aux véritables problèmes, ils préfèrent s'en prendre à ceux qui osent les mettre en lumière. C'est une véritable leçon de démocratie et de liberté d'expression.